Focus sur le secteur des infrastructures avec Jean-Baptiste Djebbari !

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La semaine dernière, le lancement de notre SLP Magellim Infra Territoires Impact a été annoncé ! Un fonds de conviction en infrastructures qui a pour ambition de contribuer activement à la décarbonation de l’économie.

Dans cette capsule, Jean-Baptiste Djebbari, ancien Ministre des Transports, aujourd’hui Managing Partner Magellim Infra, revient sur les grands enjeux de cette classe d’actifs et sur ses besoins en financements, notamment en fonds privés.

« Depuis quelques années, nous sommes dans cet effort de transition écologique et énergétique, les infrastructures deviennent donc de plus en plus décentralisées et décarbonées. »

« La classe d’actifs des infrastructures permet d’investir sur le temps long, sur des services essentiels qui sont de plus en plus immuns à la conjoncture économique, et notamment à l’inflation qu’on a pu observer ces dernières années. »

👆 Retrouvez tous les détails dans la vidéo ci-dessus !

Retranscription de cette capsule dédiée à la classe d’actifs des infrastructures

Nous vous proposons une retranscription complète de cette capsule vidéo animée par Jean-Baptiste Djebbari.

A quels grands enjeux les infrastructures répondent-elles ?

Historiquement, les infrastructures ont servi à aménager le territoire. C’est vrai des grands réseaux de transport comme des grands réseaux d’énergie. Depuis maintenant quelques années, le secteur des infrastructures a beaucoup grandi et adresse beaucoup d’autres objets, plus seulement dans la mobilité et l’énergie. Par ailleurs, depuis quelques années, nous sommes dans cet effort de transition écologique et énergétique. Donc les infrastructures deviennent de plus en plus décentralisées et décarbonées.

Quels sont les différents types d’infrastructures ?

Les infrastructures, il y a une vingtaine d’années, comprenaient des gros actifs du type ports, aéroports, autoroutes, grandes lignes ferroviaires. C’est vrai que depuis quelques années, notamment avec le développement des énergies renouvelables, on voit de plus en plus d’infrastructures de production d’énergie ou de stockage décentralisé par exemple. On voit aussi des objets de mobilité un peu plus petits, tel que le renouvellement de flottes de bus. Ce monde des infrastructures devient de plus en plus vert et de plus en plus local et territorial. Et c’est bien tout l’enjeu de l’activité que nous sommes en train de développer ici.

Quel rôle les fonds d’investissement ont-ils à jouer ?

Traditionnellement, les fonds publics amorcent les secteurs en cours de structuration. Ça a été vrai par exemple pour le secteur de l’hydrogène récemment. Les fonds privés permettent de passer à l’échelle, de démocratiser, de réaliser à grande échelle la transition écologique et énergétique.

Pourquoi investir dans les infrastructures décarbonées ?

L’intérêt est double, c’est d’abord de participer à la lutte contre le changement climatique et pour beaucoup d’investisseurs, notamment institutionnels, c’est devenu un sujet très important. Par ailleurs, la classe d’actifs des infrastructures permet d’investir sur des actifs du temps long, des services essentiels, qui sont en plus plus immuns à la conjoncture économique et notamment à l’inflation qu’on a pu observer ces dernières années.

Quels sont les besoins en financement ?

Les besoins sont immenses parce que le monde des infrastructures est en train de s’électrifier. Par exemple, on électrifie la mobilité, on électrifie la production d’énergie. Donc, on fait ça dans tous les territoires en même temps et sur un pas de temps très très court. Donc les besoins sont immenses et évidemment les besoins de capitaux publics et privés, corrélativement, sont importants.

Quelques mots sur Magellim Infrastructures ?

L’ADN du Groupe Magellim c’est d’agir au plus près des territoires, d’avoir le maximum d’impact dans les infrastructures sur le plan écologique et climatique, de participer à l’effort de souveraineté économique et industrielle. Le secteur des infrastructures produit beaucoup d’emplois non-délocalisables et participe à cet effort de souveraineté. C’est de le faire partout dans le territoire, c’est un sujet d’équité, d’aménagement du territoire, de progrès. On voit bien qu’aujourd’hui, dans le moment dans lequel on est, on a besoin d’articuler tous les efforts, ceux des pouvoirs publics et ceux des activités privées, comme le développe sur beaucoup de classes d’actifs le Groupe Magellim.

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