François Grandvoinnet interviewé dans Ils font l’actu !

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François Grandvoinnet, Directeur Général de Magellim REIM, est intervenu dans l’émission Ils Font l’Actu pour présenter le Groupe Magellim et ses activités !

L’occasion de revenir sur la nouvelle structuration du groupe :

▪️Magellim REIM, regroupant nos projets d’investissement immobiliers sur les classes d’actifs jugées essentielles : logement, santé, éducation, parcs d’activités, bureaux, hôtellerie…

▪️ Magellim Capital, rassemblant nos savoir-faire en private equity et crowdfunding, pour contribuer au développement des entreprises et au financement de l’économie réelle des territoires.

▪️ Magellim Infrastructures, dédié aux infrastructures pour agir positivement sur le changement climatique, la décarbonation de l’économie ou encore les enjeux de souveraineté.

Certains de nos produits y ont été notamment mentionnés, tels que la SCPI Foncière des Praticiens, la SLP Hô/Territoires et le FCPR City Makers #1, des fonds investis dans les secteurs de la santé, de l’hôtellerie et des nouveaux usages, qui s’inscrivent parfaitement dans l’ADN du groupe : investir dans des projets durablement utiles pour les territoires.

👇 Découvrez l’interview dans son intégralité ci-dessus

 

Extraits de cette interview de François Grandvoinnet, Directeur Général de Magellim REIM

Dans cette émission « Ils font l’actu », on parle notamment de réinventer les villes et de corriger cette problématique de déserts médicaux grâce François Grandvoinnet, le nouveau Directeur Général de l’activité REIM du Groupe Magellim.

Quelle est la genèse du Groupe Magellim en quelques mots ?

Le Groupe Magellim a été fondé en 2018 par Steven Perron, il est l’émanation de Foncière Magellan qui avait été créée en 2010 depuis Nantes et qui s’est développée très rapidement de 2010 à 2018. Pour poursuivre ce développement, des opérations de croissance externe ont été menées avec trois sociétés que sont A Plus Finance, Turgot AM et Baltis, pour fonder le Groupe Magellim.

L’objectif est de faire converger ces sociétés au travers du Groupe Magellim, en structurant trois activités : Magellim REIM pour l’immobilier, qui représente 85 % de notre activité, Magellim Capital et Magellim Infrastructures.

En tant qu’expert du secteur de l’immobilier, quelle analyse avez-vous du contexte actuel ?

Nous avons eu beaucoup de chance : à partir de 2009, une compression des taux a permis à l’immobilier de se développer et surtout de croître fortement en valeur. Cette vague a peut-être duré trop longtemps, puisqu’on est passés aux taux négatifs, quelque chose qui, d’un point de vue financier ne devrait pas exister et être utilisé.

Bien que passée,  cette période s’est malheureusement corrigée très rapidement, ce qui a engendré ce phénomène de crise. Malheureusement, cette transition a été brutale, et donc cela a entraîné un crack obligataire en 2022 : les obligations ont ainsi perdu 25 % et l’immobilier, qui est corrélé aux taux, s’est dégradé.  Cette dégradation n’était pas de l’ordre de 25 % fort heureusement. Il faut distinguer l’immobilier commercial de l’immobilier de logement : le commercial a perdu entre 10 et 20 % et, sur le logement, c’est un peu différent, étant surtout porté par les particuliers. Les transactions se sont pratiquement arrêtées, les niveaux se sont effondrés, les banques ne prêtent plus puisque le marché est en train de se remettre en place.

Aujourd’hui, il faut retrouver la solvabilité des ménages, retrouver les bons prix et la confiance, et ça repartira. Cependant, on a en effet actuellement une crise sévère.

Foncière Magellan se propose de lutter contre les déserts médicaux avec la SCPI Foncière des Praticiens. Dites-nous tout.

Nous avons en effet un produit qui est très original : la SCPI Foncière des Praticiens. C’est un fonds qui s’est développé en construisant des maisons de santé, des immeubles à proximité d’hôpitaux ou de cliniques, dans lesquels vous allez accueillir différents praticiens, créant ainsi un lieu unique dans lequel les patients peuvent se rendre et accéder à différents soins. Ces immeubles facilitent l’installation des médecins qui préfèrent être regroupés pour mieux échanger.

Cela part également d’un problème plus large. Aujourd’hui, un médecin commence dans un hôpital public mais n’est pas forcément bien rémunéré et a parfois des problématiques de patientèle. L’avantage des maisons de santé est de lui permettre de passer du public au privé avec fluidité. On aide aussi à l’installation des jeunes médecins dans la mesure où, l’immobilier étant devenu beaucoup plus cher, il est souvent difficile pour un jeune médecin de s’installer. Il est donc plus facile de mutualiser les moyens au sein d’une maison de santé : accueil, services, aménagements, etc. Cela lui permet de se focaliser sur son approche.

L’hôtellerie est aussi un sujet porté par le Groupe Magellim ?

La France a la chance d’être la première destination touristique mondiale, même sans les Jeux Olympiques de 2024. Cependant, nous avons une offre plutôt insuffisante en quantité et en qualité. Le gouvernement insiste donc à développer la capacité hôtelière. Cela peut également résoudre les problèmes de mal-logement car si vous développez l’hôtellerie, vous réduisez le AirBnB et facilitez donc l’accès au logement pour ceux qui ont des difficultés.

Le Groupe Magellim réinvente donc l’hôtellerie de deux façons, pour deux types de clientèle.

  • L’amélioration de l’existant
  • La transformation d’immeubles de bureaux ou de logement

Nous développons ces deux axes en partenariat pour aller plus vite et construisons une équipe dédiée pour développer notre offre hôtelière.

Quelles sont les initiatives du groupe pour réduire son impact environnemental ?

En préambule, on oublie que l’immobilier est probablement le secteur qui s’est le plus emparé du développement durable, notamment dès 2008.

Au sein du Groupe Magellim, dès que l’on achète un immeuble, on réalise un audit énergétique. S’il est imparfait, l’audit nous permet d’identifier directement les axes d’amélioration.

En revanche, transformer un immeuble est plus facile et plus efficace s’il est vide. Nos plans de transformations des immeubles s’inscrivent donc sur 10 ans, en fonction de l’état locatif. Dès que l’on peut, on transforme. Cela ne veut pas dire qu’aucune action n’est menée lorsqu’il est occupé, mais on ne fait que ce qu’il est possible de faire.

A 10 ans, on est aujourd’hui capable de transformer un immeuble : aussi bien son enveloppe, pour qu’il n’y ait pas de déperdition d’énergie, que les équipements de l’immeuble pour qu’ils soient plus efficaces. Derrière, il faut expliquer aux locataires comment mieux utiliser les immeubles grâce à des réunions régulières, de l’information, de la didactique…

 

 

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