Une interview pour revenir sur le lancement de la verticale hôtellerie du Groupe Magellim !
Steven Perron, Président du Groupe Magellim, revient sur sa vision du marché, la signature de notre partenariat avec la société ArMen Asset Management et les contours de notre premier fonds lancé sur cette verticale….
Des actifs hôteliers premium, en foncier et en exploitation, sur tout le territoire français, avec une taille cible de 200 M€, dont 100 M€ d’equity.
Pour découvrir l’interview complète, rendez-vous sur le site de Business Immo
Retrouvez ci-dessous un extrait des réponses données lors de l’interview !
Vous venez de développer une verticale hôtellerie, pourquoi ce choix ?
Le Groupe Magellim, depuis quelques années maintenant, est largement investi dans la dynamique des territoires, sur différentes typologies d’actifs (bureaux, activités, santé, commerces, écoles, résidences senior, résidentiel…). Il manquait donc une carte à notre palette d’interventions : l’hôtellerie. L’hôtellerie fait partie intégrante de la dynamique des territoires. La France, rappelons-le, est la première destination touristique mondiale.
L’hôtellerie, une classe d’actifs très spécifique
L’hôtellerie est une classe d’actifs qu’on ne travaillait pas encore et qui est néanmoins très spécifique. Dans ce domaine, on intervient très souvent dans ce type de montages en murs et fonds, et donc avec toutes les problématiques d’appréhension des fonds immobiliers, des fonds de commerce et hôteliers. Il s’agissait donc de s’adjoindre des compétences de spécialistes du sujet.
Un partenariat stratégique avec ArMen Asset Management
C’est donc ce que nous avons fait avec la société ArMen Asset Management : nous avons abouti à un partenariat très constructif, gagnant-gagnant, sur cette thématique. Cela permet donc au Groupe Magellim de développer une offre pertinente sur un marché qui est déjà occupé par quelques leaders bien connus. On pense avoir notre carte à jouer sur ces sujets, en travaillant notamment beaucoup sur les territoires. Nous avons de vraies implantations régionales : historiquement sur tout le Grand Ouest, depuis Nantes, la Côte Atlantique, Paris, la région Est, la région Rhône-Alpes et le Sud Ouest. L’idée va être de travailler tous les sujets qui peuvent nous remonter sur cette thématique. Des sujets de restructuration, des sujets de développement from scratch… On pense avoir trouvé la bonne équipe pour travailler professionnellement ces différents sujets.
Quels sont concrètement les contours du partenariat tissé avec ArMen Asset Management ?
Nous rentrons au capital de manière minoritaire au sein d’ArMen. La société est composée de trois associés – Arnaud Le Tallec, Ronan Keravel, Benjamin Six – qui sont les anciens d’une société de gestion qui a largement œuvré sur la thématique hôtelière. De vrais spécialistes reconnus. Il s’agit d’un contrat de partenariat, de conseil à l’acquisition et à l’exploitation, pour acheter, gérer et exploiter au mieux, en s’appuyant sur leur réseau qui permet clairement d’aller approcher toutes les grandes enseignes sur le marché. Le champ d’application se fera aussi bien en restructuration, développement, montée en gamme et que sur des consultations et appels à projet d’implantation d’hôtels de ce type dans les grandes consultations urbaines sur lesquelles nous travaillons régulièrement depuis quelques années.
Des acquisitions ont-elles déjà été ciblées ?
Aujourd’hui, nous avons déjà un peu plus de 200 M€ de pipe étudié, sous due-dil. On devrait logiquement finaliser au moins 80 à 100 M€ d’ici le mois de septembre, sur des projets de développement et de redéveloppement, montée en gamme, sur des acquisitions murs et fonds. Ils sont situés sur la région Grand Ouest que l’on connaît historiquement bien, dans la région Sud-Ouest également, notamment dans la région bordelaise, et puis bien évidemment quelques sujets en région parisienne puisque Paris reste la première destination. Diversification géographique, diversification en termes de sujet (redéveloppement, montée en gamme, nouvelles implantation) : on essaie de diversifier au maximum, mutualiser les risques, toujours avec la même énergie pour développer, implanter et dynamiser les territoires grâce à de nouveaux projets, ce qui plaît évidemment aux collectivités locales.